Kayak
Pirogue monoplace à pagaie double des peuples de l’Arctique. « Kayak » est l’une des transcriptions (celle du Groenland de l’est) des appellations autochtones de cette embarcation de chasse.
Ponté, construit sur mesure, le kayak est un assemblage de peaux de phoque tendues et cousues sur une armature en bois ne possédant qu’un étroit trou d’homme pour que le pagayeur puisse s’y installer.
Outre son mode constructif et son aisance sur l’eau, le kayak a profondément marqué les esprits des explorateurs européens du XIXe siècle par sa capacité à être esquimauté (le pagayeur, d’un mouvement de pagaie, redresse son kayak chaviré sans en sortir).
C’est en Allemagne, puis en Europe centrale, suite à l’exploration du Groenland de Fridtjof Nansen (1861-1930) que le kayak est adopté pour un usage récréatif dans une version entoilée et pliable (Klepper, 1905).
Depuis l’entrée dans le vocabulaire courant, après la Seconde guerre mondiale, du terme « canoë-kayak », « kayak » est souvent utilisé pour désigner, par aphérèse, la pratique des sports de pagaie.